Lisette, voici mon point de vue sur la question:
En contexte
intégré,
il est préférable que l'enfant soit propre et ait de bons
comportements. Il est essentiel que l'enseignant et l'enfant reçoivent
du soutien et d'avoir la direction de l'école et d'autres personnes de
l'extérieur de son bord. La stimulation que procure les enfants
'ordinaires' pour nos enfants vaut de l'or, rien de mieux qu'une
personne de son âge pour nous montrer comment il faut faire. C'est
important que le prof sache que nos attentes ne sont pas qu'il réussise
au même niveau que les autres, c'est difficile à leur faire comprendre
que pour nous si notre enfant réussit ça...ça... et puis ça bien nous
on
va être content. Une sensibilisation du personnel, des enfants et des
parents est à prévoir. En général je pense que l'attitude du personnel
à prime abord à l'égard de notre enfant est comme celle pour les
autres, il y a tendance à ce que l'enfant reste en retrait avec son
accompagnateur s'il n'y a rien de planifier pour le faire participer
avec le reste de la classe.
En contexte de classe ou d'école spécialisée, les profs sont
supposément
mieux formés sur la déficience mais ils DOIVENT apprendre à connaître
les besoins importants de tous ces enfants différents, le niveau de la classe est
bas (les enfants communiquent entre eux difficilement), le prof
planifie
pour la moyenne, l'orthophonie est donnée en groupe et non individuel,
les attitudes des préposés non formés sont questionnables; on
infantilise beaucoup l'enfant, on lui impose des limites, il peut
difficilement avoir un choix et son mot à dire quand il ne peut
s'exprimer face à un adulte autoritaire.
Pour ce qui est de leur bonheur: ma fille s'est fait des amis à l'école
de quartier, elle était heureuse d'aller à cette école (elle courait pour arriver plus vite), elle aimait
tout le monde. Maintenant à l'école spécialisée elle est encore
heureuse et progresse toujours À SON RYTHME. Le fait d'être heureux
dépens bcp du tempéramment de l'enfant.
Nathalie, Montréal